jeudi 24 septembre 2015

Le fruit défendu : roman pornographique / Esparbec



Quatrième de couverture:
C'est l'été dans le midi : il fait chaud et Bérangère, femme sensuelle et vicieuse, est souvent en tenue légère. Elle s'ennuie, boit de la vodka et se prélasse à demi nue au bord de la piscine. Max, depuis sa chambre où il s'est enfermé pour réviser ses examens, l'observe. Dans ce huis clos infernal, va se réaliser le tabou absolu.
Œuvre transgressive, "Le fruit défendu" nous conduit au cœur d'un mystère sexuel qu'Esparbec ne cesse d'explorer dans toute son œuvre : la sexualité masculine est conditionnée par le rapport à la mère. Œuvre de pure fiction, Esparbec se joue pourtant des clichés psychanalytiques et nous sature de fantasmes comme autant de soleils noirs dans la chaleur étouffante du midi.

Mon avis:
J'aime bien Esparbec, il a un vocabulaire cru, il va droit au but et sait manier la langue française. Mais, ici, il ne m'a pas trouvé! Outre le fait qu'il décrive une relation incestueuse entre une mère et son fils, c'est la répétitivité des scènes et le manque d'imagination de l'auteur qui m'ont donné envie plus d'une fois de fermer le livre! Les personnages sont peu crédibles et trop caricaturaux. L'intrigue est assez mal menée et le huis clos devient ridicule au fil de la lecture, c'est comme si on repassait sans cesse la même scène d'un film pendant 1h30...

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